Pour son retour ce Vendredi soir au Palais des Sports de Mulhouse, mais cette fois sur le banc adverse, Lauriane répond à quelques questions :
- Tu as coaché Mulhouse pendant 3 saisons, cela te fait quoi de revenir au Palais, mais sur le banc adverse ?
Je suis très contente de revenir à Mulhouse. Surtout au Palais des Sports ! C’est un si beau complexe, j’ai énormément de bons souvenirs ici.
Le MBA, sous l’impulsion d’Antoine Linares, m’a lancé dans le grand bain et ça je n’oublierai jamais.
Va falloir que je me concentre pour aller dans le bon vestiaire et le bon banc ☺️ !
Mais j’ai hâte de retrouver tout le monde.
- Quel est ton meilleur souvenir à Mulhouse ?
J’en ai deux… La série contre Lorient la première année. On a gagné de 1 petit point à la maison. C’était un match dingue sous haute tension porté par un palais en ébullition. Et après, les matchs là-bas ont été…d’une extrême à l’autre. -34 au match 2…et +1 au match 3 sur le même score qu’au match 1, 72-73. Je retiendrai tous les aspects autour de ce match mais surtout au buzzer, on était complètement perdu…on réalisait pas qu’on avait gagné ! C’était dingue.
Et le deuxième, c’est la finale au Palais. L’engouement qu’il y’avait…c’était une fusion totale. Nous avions malheureusement perdu, contre plus fort que nous, mais j’en ai encore des frissons rien qu’en repensant à l’ambiance !
- Et le pire ?
Les matchs 2 et 3 lors de la deuxième saison des quart de finale de PO. Gagner à Andrézieux et perdre les 2 à domicile, encore aujourd’hui c’est une série qui me hante.
- As-tu un message pour les supporters du Palais et le Kop 2001 ?
Je sais qu’il y’a un bel événement autour du match et je suis ravie de revoir des visages familiers.
J’ai surtout hâte de retrouver le Kop 2001 ! J’ai tellement de bons souvenirs avec eux.
Ce qu’il s’est passé avec eux est indescriptible ! Ils suivent, supportent, encouragent et sont là pour leur équipe ici à Mulhouse comme à l’autre bout de la France. Très rare sont les matchs où aucun membre du Kop n’est présent…c’est assez incroyable. C’est une des premières choses qui nous avait marqué avec Terrick.